facebookinstagram
KAVA

Le vin chez K A V A : on est des bobos ?

19 juin 2022

Le vin n’a pas toujours été important pour nous.

Un long chemin sépare les premiers verres dégustés en famille de la passion qui est la nôtre aujourd’hui.

D’abord, le verre de rouge au repas de famille donc.

Puis, on ne va pas se mentir, le vin tout en bas du rayon de supermarché pour se mettre minable à pas cher à 18 ans. Oui oui, vous aussi vous êtes passés par là, pas la peine de le cacher.

Ensuite, la découverte des vins de la région. Puisque cet ami des parents vous dit que ce Vacqueyras est super, c’est que ça doit être vrai, non ? Il s’y connaît Michel, en Vacqueyras. Et en Châteauneuf et Gigondas encore plus d’ailleurs. 18€ la bouteille, c’est du lourd ! A ce prix-là, on n’a pas mieux… Enfin, d’après Michel.

Alors, on ne choisit plus le vin tout en bas du rayon de grande surface, mais celui qui a la bonne étiquette. On boit des verres de temps en temps, mais sans s’y intéresser plus que ça. Si ça goûte le fût de chêne, c’est que c’est du bon ! Huuuum, que c’est bon le bois…

Et puis, des rencontres. Un bon bar à vin. Un bon caviste. Un bon vigneron. On apprend alors, petit à petit. On éduque un peu son palais, on s’intéresse un peu au terroir, on achète une bonne bouteille de temps en temps, pour se faire plaisir. Mais attention, on n’est pas des snobs quand même. Si c’est juste pour boire un coup, ça va, la bouteille d'appellation dans la grande chaîne du coin, elle est pas mal, elle fait le taf.

Petit à petit, on continue de développer son palais, d’apprendre les étapes pour faire un bon vin, du respect de la terre à la vinification en passant par les vendanges. On découvre de plus en plus de régions, de vignerons, de quilles entre disons 10 et 20 euros chez ce fameux caviste, toutes avec énormément de personnalité, très différentes les unes des autres. Mais avec un point commun : elles sont toutes infiniment plus intéressantes que cette bouteille d'appellation à code barre.

On se rend compte que, finalement, on profite largement plus de ces vins-là. On déguste des bouteilles avec le gérant du bar à vin dont on parlait, devenu ami, on se met à discuter de plus en plus de jus de raisin. On prend du plaisir. On pourrait même dire que ça nous rend heureux.

Alors un jour, on finit par ne plus mettre les pieds en grande surface. On est prêt à mettre quelques euros de plus pour se procurer du bonheur en bouteille. Et plus juste de temps en temps, quand on veut marquer le coup, mais à chaque fois.

Parce que ça y est, on est devenu snob, de vrais bobos accomplis ? Non, parce qu’on ne voit plus du tout l’intérêt de boire une bouteille aseptisée, peu importe le moment. Parce que maintenant qu’on a appris le vrai goût du bon produit, on ne peut plus se contenter de son cousin qui en partage le nom mais aucune des qualités.

Voilà notre voyage vers le bon vin. Attention, il ne fait que commencer, on reste de simples petits amateurs qui ont encore mille choses à apprendre. Mais au moins on pense que la démarche est la bonne :

Vous proposer du vin parce qu’il a été bien fait, dans tous les sens du terme. Pas du biodynamique par principe ou du nature par religion du moyen de production. Mais plutôt de bons vins - qui se trouvent être bios ou biodynamiques ou nature parce qu’on ne fait pas du bon vin sans respecter son sol et ses vignes - vinifiés par des vignerons de grand talent, qui en extraient le meilleur pour vous procurer du bonheur en bouteille !

Voilà notre objectif chez K A V A.